Opening Friday, 14 November, 6–8pm. The artist will be present.
We are pleased to announce an exhibition of new works by Thomas Schütte. It is his first solo exhibition in Paris since the Monnaie de Paris in 2019 and his first with our Parisian gallery since 2012.
Thomas Schütte’s multifaceted oeuvre offers a profound reflection on themes of cultural memory, existential struggle, and the fraught power of monuments and memorials. Working in a variety of mediums, including sculpture, architecture, printmaking, and drawing, Schütte constructs real and invented forms that range from fantastical creatures and towering abstractions of humanoids to imposing busts of famous, forgotten, or anonymous figures. His otherworldly beings, vividly colored ceramics, and modelled clay figurines belie the artist’s characteristic skepticism and dark humor.
This exhibition will feature new figurative sculptures including the bronze Mother Earth (2024/2025), a larger version of which is currently on display at the Punta della Dogana in Venice. Evoking a mythical queen or fairytale character, Schütte’s latest female form is inspired by the small figurines found from a traditional Dreikönigskuchen [Three Kings Cake]. While the original Dreikönigskuchen figure is relatively flattened, the volume and solidity of Mother Earth lends her an air of stability and authority. Her male counterpoint is found in Bishop No. 7 (2025), another imposing columnar figure rendered to the same scale in blue-grey glazed ceramic. Together, the status of these hieratic figures is uncertain: they seem to exist somewhere between royal and religious, threatening and benevolent.
Other new ceramic works include a series of serpentine forms mounted on rectangular bases titled Aus der Weihnachtsbäckerei [From the Christmas Bakery] (2022-2023) in reference to the classic German Christmas carol In der Weihnachtsbäckerei by Rolf Zuckowski. True to Schütte’s practice of working and re-working the same motifs and imagery with a range of materials, these snake-like forms are echoed in a number of recent drawings that will also be on view.
There is also a new iteration of Schütte’s United Enemies (2021/2025), a series of old man characters that the artist first developed in 1992. The theatrical faces of these hand-sized figurines are modelled in Fimo clay, while their bodies are formed by three wooden sticks wrapped in scraps of fabrics. The latest “enemies” will be exhibited here as Schütte’s Old Friends Revisited, an appropriate name for the archetypal figures that straddle a fragile line between individual likeness and commonality.
The artist’s exhibited work extends beyond the gallery walls to the nearby garden of the Palais-Royal with the presentation of Letzter Geist [Last Ghost] (2024-2025), a new bronze that continues Schütte’s exploration of his Geister motif. Commonly translated as “spirits” or “ghosts,” this term refers to a body of sculptures begun in 1995 with a series of small figures that blur the boundary between figuration and abstraction. Both strange and familiar, these figures which then evolved into monumental forms, oscillate between the grotesque and the disturbing. While the Geister were initially conceived as bipedal, terrestrial beings firmly anchored to the ground, Letzter Geist takes on a more abstract form: the figure seems to curl up and rise—or be drawn—towards the sky.
Thomas Schütte (b. 1954) lives in Düsseldorf. Among his numerous solo exhibitions are those at Punta della Dogana, Venice (until 23 November 2025); The Museum of Modern Art, New York (2024–2025); De Pont Museum, Tilburg (2023); Georg Kolbe Museum, Berlin (2022–2021); Hetjens – Deutsches Keramikmuseum, Düsseldorf (2020); Monnaie de Paris, France (2019); Kunsthaus Bregenz, Austria (2019); Moderna Museet, Stockholm (2016); Fondation Beyeler, Basel (2013); and Dia Center for the Arts, New York (1999). His work has been included in recent group exhibitions at the Kunstmuseum Basel, Switzerland (until 8 March 2026); S.M.A.K., Belgium (2023); Hamburger Kunsthalle, Germany (2022); Pinakothek der Moderne, Munich (2020–2022); and Carnegie Museum of Art, Pittsburgh (2018). Schütte’s work is in numerous collections around the world, including at the National Gallery of Art, Washington DC; Centre Pompidou, Paris; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid; Tate, London; Art Institute of Chicago, Illinois; San Francisco Museum of Modern Art, California; and The Museum of Modern Art, New York.
En français
Vernissage en présence de l’artiste : vendredi 14 novembre, de 18 h à 20 h
Nous avons le plaisir d’annoncer une exposition de nouvelles œuvres de Thomas Schütte. Cette exposition marque son retour à Paris depuis sa présentation à la Monnaie de Paris en 2019, ainsi que sa première collaboration avec notre galerie parisienne depuis 2012.
L’œuvre multiforme de Schütte offre une réflexion profonde sur la mémoire culturelle, la condition humaine et le pouvoir ambigu des monuments et des mémoriaux. Travaillant avec divers médiums — sculpture, architecture, gravure et dessin — Schütte construit des formes réelles ou imaginaires, allant de créatures fantastiques et d’abstractions monumentales d’humanoïdes à d’imposants bustes de figures célèbres, oubliées ou anonymes. Ses êtres d’un autre monde, ses céramiques vivement colorées et ses figurines modelées en argile traduisent à la fois le scepticisme et l’humour noir caractéristiques de l’artiste.
L’exposition réunit de nouvelles sculptures figuratives, notamment le bronze Mother Earth [Mère Terre], 2024/2025, dont une version monumentale est actuellement visible à la Punta della Dogana à Venise. Évoquant une reine mythique ou un personnage de conte, cette dernière figure féminine s’inspire des petites figurines traditionnellement dissimulées dans le Dreikönigskuchen [gâteau des rois]. Alors que la figurine d’origine est relativement plate, le volume et la solidité de Mother Earth lui confèrent stabilité et autorité. Son pendant masculin, Bishop No. 7 [Evêque No 7], 2025, est une autre figure imposante, rendue à la même échelle, en céramique émaillée bleu-gris. Ensemble, le statut de ces figures hiératiques demeure incertain : elles semblent exister quelque part entre le royal et le religieux, le menaçant et le bienveillant.
Parmi les autres nouvelles œuvres en céramique figure une série de formes serpentines montées sur des socles rectangulaires intitulée Aus der Weihnachtsbäckerei [De la boulangerie de Noël], 2022-2023, en référence au célèbre chant allemand In der Weihnachtsbäckerei [Dans la boulangerie de Noël] de Rolf Zuckowski. Fidèle à sa pratique consistant à retravailler les mêmes motifs et images dans une variété de matériaux, ces formes serpentines trouvent un écho dans plusieurs dessins récents également exposés.
Est aussi présentée une nouvelle version de la série United Enemies [Ennemis unis], 2021/2025. Cette série, initiée en 1992, met en scène des personnages masculins âgés aux visages théâtraux modelés dans de la pâte Fimo, dont les corps sont constitués de trois baguettes en bois enveloppées de morceaux de tissu. Les derniers « ennemis » sont exposés ici sous le titre Old Friends Revisited [Vieux amis revisités], un nom approprié pour ces figures archétypales qui se situent sur une ligne fragile entre ressemblance individuelle et universalité.
L’exposition de Thomas Schütte s’étend hors des murs de la galerie, dans le jardin voisin du Palais-Royal, avec la présentation de Letzter Geist [Dernier fantôme], 2024-2025, une nouvelle sculpture en bronze prolongeant l’exploration du motif des Geister. Communément traduit par « esprits » ou « fantômes », ce terme désigne un corpus de sculptures initié en 1995 sous la forme de petites figures qui brouillent la frontière entre figuration et abstraction. À la fois étranges et familières, ces figures, qui ont ensuite évolué vers des formes monumentales, oscillent entre le grotesque et l’inquiétant. Tandis que les Geister étaient initialement conçus comme des êtres bipèdes, terrestres et fermement ancrés au sol, le « Dernier fantôme » adopte une forme plus abstraite : la figure semble s’enrouler sur elle-même et s’élever — ou être attirée — vers le ciel.
Thomas Schütte (né en 1954) vit à Düsseldorf. Parmi ses nombreuses expositions personnelles figurent celles de la Punta della Dogana, Venise (jusqu’au 23 novembre 2025), du Museum of Modern Art, New York (2024–2025), du De Pont Museum, Tilburg (2023), du Georg Kolbe Museum, Berlin (2021–2022), du Hetjens – Deutsches Keramikmuseum, Düsseldorf (2020), de la Monnaie de Paris (2019), du Kunsthaus Bregenz, Autriche (2019), du Moderna Museet, Stockholm (2016), de la Fondation Beyeler, Bâle (2013) et du Dia Center for the Arts, New York (1999). Son travail a également été inclus dans plusieurs expositions collectives récentes, notamment au Kunstmuseum Basel (jusqu’au 8 mars 2026) ; au S.M.A.K., Belgique (2023) ; à la Hamburger Kunsthalle, Allemagne (2022) ; à la Pinakothek der Moderne, Munich (2020–2022) et au Carnegie Museum of Art, Pittsburgh (2018). Les œuvres de Schütte font partie de nombreuses collections publiques, dont la National Gallery of Art, Washington D.C. ; le Centre Pompidou, Paris ; le Museo Reina Sofía, Madrid ; la Tate, Londres ; l’Art Institute of Chicago ; le San Francisco Museum of Modern Art et le Museum of Modern Art, New York.
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